Raréfaction des forêts de chêne rouge en peuplements purs et mélangés
Comme les pinèdes blanches, les chênaies rouges occupent des stations xériques, généralement sur les sommets, et se maintiennent naturellement grâce au feu. Le chêne rouge, compte tenu de sa grande versatilité écologique, peut occuper des stations mésiques pauvres et riches (Gagnon et al., 2003 In Doyon et Bouffard, 2009). En l’absence de feu, l’érable à sucre a tendance à envahir les chênaies rouges (Doyon et Bouffard, 2009).
Le chêne rouge est une espèce prisée par l’industrie forestière feuillue de par la qualité de son bois d’ébénisterie. Son exploitation au cours du dernier siècle a contribué à diminuer de façon importante son abondance partout dans le paysage du nord-est de l’Amérique du Nord. Les méthodes de coupe n’ont pas favorisé sa régénération et les efforts pour reconstituer ce capital ont été jusqu’à présent plutôt modestes au Québec.