En forêt feuillue québécoise, les volumes de matière ligneuse de qualité ont chuté de manière importante et la régénération en espèces semi-tolérantes demeure problématique. Cela est particulièrement vrai pour le bouleau jaune.
Les coupes à diamètre limite réalisées sur un horizon de plusieurs décennies ont fortement contribué à diminuer la qualité des tiges dans les forêts feuillues puisque les arbres récoltés étaient essentiellement les plus beaux et les plus gros, donc les plus vigoureux. À la fin des années 80, le jardinage a été introduit et avait comme objectif de corriger les lacunes du passé; il s’avéra que ce régime de coupe n’a pas favorisé la régénération des essences semi-tolérantes comme le bouleau jaune. En effet, le jardinage n’entraîne pas une ouverture du couvert suffisante pour assurer l’installation d’une régénération abondante de bouleau jaune. En outre, ce traitement sylvicole est mal adapté aux peuplements dont la structure et la composition en essences nobles sont dégradées. (CERFO, 2007)